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vynile

14 janvier 2008

Hommage à la lumière blanche...

_glisefinist_re2      Dans laquelle

                                    

    se sculpte                            mer1n_ga

mer2n_ga               l'Image

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10 janvier 2008

Petit détour par l'Angleterre...

cab9 Ses abbayes           ang2 Ses ruines

victoria_square Ses verts               York_1 Sa luminosité               

21 novembre 2007

PARTIR... ERRER... COMTEMPLER...

PARTIR...

suruneautreroutemadinnormandie                         suruneroute_en_normandi                       routearbre

ERRER...

                                                                                baladeborddemer

COMTEMPLER...

fecampcoucherdesoleil                                     deauville                               parentdvmer

26 juillet 2006

Enfin des news!

Et surtout un nouveau sujet photographique: la Mer au panoramique holga: 

Le panoramique holga, dont un exemple pourrait être ceci,

bistrot2l_etudiant

consiste à associer 2 négatifs 6x6 afin de donner une impression de vision à 180°.  Quel interêt? Dans la perspective où l'appareil photo est la mémoire du photographe, les négatifs représentent alors ses souvenirs. Or la mémoire est souvent défaillante et l'individu se remémore souvent par association d'idée, un souvenir en faisant ressurgir un autre. Le panoramique holga retranscrit donc ces associations d'idées et la pagaille de notre inconscient, en associant 2 images, 2 moments n'ayant pas forcément de liens en apparence, mais que le photographe a vécu et décidé de conserver ensemble pour des raison qui lui sont propres.

Le thème de la Mer a été choisit dans la même perspective: par les différents aspects qu'elle peut revêtir (calme, houleuse, tempêtueuse...) la Mer peut symboliser une vie. La prendre en photo revient donc, pour le photographe, à sélectionner les moments qu'il veut garder en mémoire de sa propre vie.

26 février 2006

petites réflexions autour d'un thé...

Dernièrement, j'ai réalisé une petite expérience avec une pellicule que j'ai trempée dans du thé pendant une bonne demie heure (la pellicule sera là d'ici 15 jours). Pourquoi faire cela ?

Selon moi, un parallèle peut se créer entre Histoire, mémoire et photo. (inspiré de l'article Les spectres du passé ne ressurgissent pas par hasard, rubrique débat, Le Courrier International, n°795)

Ainsi l'Histoire est a priori une science objective qui porte sur l'étude des diverses actions humaines dans le passé tandis que la mémoire est le souvenir subjectif d'une communauté de ces mêmes actions. C'est la mémoire qui définit l'identité et la réalité de cette communauté. En cela, on peut comparer l'appareil photo argentique à la mémoire du photographe. En effet, ce dernier prend en photo un instant de sa vie qui, entre la prise de vue et le développement, va évoluer comme sa mémoire. En fait, ici, le thé, en transformant l'émulsion de la pellicule, est comparable aux expériences humaines qui altèrent la mémoire.

Mais le déclenchement même de l'appareil est aussi un acte fondateur pour l'individu. En effet, quand prend-on la décision d'appuyer sur le déclencheur ? Une photo réfléchie, se proposant d'être la mémoire du photographe, ne peut, comme la mémoire à long terme, être impressionnée du premier coup. Ainsi, lorsqu'une sensation nouvelle apparaît, le moment est bien trop important à vivre pour pouvoir mettre un intermédiaire entre le monde et soi. La photo n'est possible que lorsqu'il y a déjà un acquis. La photo est alors la recherche d'un Moment Primaire que l'on veut mettre en mémoire et conserver.

Donc le processus photographique est en tout point parallèle à celui de la mémoire :

Dans un premier temps, on déclenche l'appareil pour garder/conserver un instant déjà vécu : c'est l'effort de mémorisation à long terme ; Puis, avec le temps, la pellicule et la mémoire mijotent ; Enfin, le développement et la mémoire gardent l'Essentiel Subjectif de l'évènement tel que l'on s'en souviendra d'ici plusieurs années.

Vynile
(correction - Téa)

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25 novembre 2005

concours boutographies

Boutographies

voilà le speech que j'ai réalisé pour ce concours (les photos seront mises en lignes plus tard):

Pourquoi faire un reportage sur les cabines téléphoniques, cet objet désuet dont le portable a sonné le glas ?

Tout d'abord pour leur côté cosmopolite et intergénérationnel, qui fait tout leur charme, en ces temps de repli sur soi. Symbole de communication accessible à n'importe qui, les cabines téléphoniques sont des relais entre individus de tout âge et de tout pays. En effet, contrairement au portable qui pousse à négliger autrui, la cabine incite à l'extériorisation dans la mesure où c'est d'abord un objet public.

Ainsi au fil de ma « chasse à la cabine », je me suis aperçue que, finalement, loin d'être mise au rebut, celles-ci étaient présentes en abondance dans les villes et pas du tout déserté. D'où ma curiosité de savoir qui utilisait les cabines, quand et surtout où ? En effet, et si les cabines téléphoniques étaient le reflet d'un quartier, d'une ville voire d'un pays, « toujours bon pied, bon œil » malgré la concurrence, comme nous le prouve le célèbre exemple des cabines anglaises ?

Par ailleurs, j'ai choisi de travailler avec un appareil tout particulier : le Holga. Mais pourquoi avoir choisi cet appareil « bavant » la lumière, « vignettant », selon l'expression de Téa « veloutant » l'image ?

Avec sa configuration extrêmement simple (quasiment aucun réglage) le Holga prend la réalité brute même s'il la déforme. En effet, la photo étant aussi un travail s'inscrivant dans un processus de mémorisation, de recherche du maintien du passé déjà fuyant, les "imperfections" du holga ne font que retranscrire les défaillances de notre mémoire; C'est en ce sens que le Holga photographie la réalité brute: c'est la réalité brute perçue par notre œil, c'est-à-dire une vérité mouvante, complexe, multiple et certainement ni fixe ni nette au sens propre comme au sens figuré. (© vynile) J'ai, ainsi, tenté de réaliser une photographie s'inspirant, en partie, des principes de la peinture impressionniste mais aussi d'un mouvement photographique, s'intitulant « le Pictorialisme », courant voulant se rapprocher notamment de la peinture (© téa). De ce fait, le grain a aussi une place de choix dans mon travail, comme symbole de notre mémoire, car les moments, les lieux, les objets n'existent que par un regard humain, ayant justement son propre « grain de folie » (© vynile). De même les bords ouverts symbolisent la fuite du temps, les souvenirs qui nous échappent effacés par une nouvelle réalité. La partie photographique s'évanouissant dans le papier est continuée par celui-ci d'où parfois un décentrage de la photo.

En cela les photos considérées comme "parfaites", à l'instar des photos numériques retouchées maintes fois, figent ce processus d'évolution en voulant montrer une réalité intemporelle.

Ce choix n'est, en fait, qu'une question de conception du regard photographique. En fait, pour reprendre le débat dadaïste : où s'arrête les limites du « montrable », comment renouveler l'esthétique de la perception visuelle ?

Vynile

P.S. Pour plus d'info sur le choix du Holga (comme appareil fétiche), consultez le blog Eurocabines

11 novembre 2005

...que le diable vient emporter!

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11 novembre 2005

mon âme noire (avec une lueur d'intelligence)

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